Il y a des mécontents après la victoire écrasante de Félix-Antoine Tshisekedi comme président de la République Démocratique du Congo tel que validé par la Cour constitutionnelle. L'opposant et candidat malheureux, le seul avoir introduit la requête en annulation des résultats du scrutin combiné du 20 décembre 2023, Théodore Ngoy, pense que la Cour constitutionnelle est passée à côté de son rôle.
''Tout le monde a vu que des bureaux portatifs ont existé. Des gens ont voté dans leurs maisons avec de nombreuses machines, y compris le gouverneur de la ville de Kinshasa qui vient d'être sanctionné. Ce qui est vrai, ce sont des faux résultats. Ce ne sont pas des résultats compilés. La Cour s'est abstenue de dire ce droit-là et je le regrette. Le droit électoral aurait pu prendre forme avec cette situation honteuse que le pays a vécu. Des membres du gouvernement, des hommes proches du président de la République et des membres de son parti ont détenu un grand nombre de machines à voter. Si on dit que tous ces actes étaient frauduleux, sont-ils pour les élections législatives et ne les seraient-ils pas pour l'élection présidentielle ? C'est dommage que la Cour n'ait pas vu ça. La crise va continuer, la contestation va se poursuivre et c'est légitime. Le président de la République doit prendre conscience que son élection se fait dans des conditions abracadabrantesques. Il a l'occasion soit d'aller en force, soit de voir comment mettre fin à la crise de légitimité et faire face aux autres défis'', a déclaré l'opposant, accrédité dernier avec 4.000 mille voix.
Le camp du pouvoir s'est félicité pour cette victoire de Félix-Antoine Tshisekedi dont la prestation de serment est prévue pour ce 20 janvier 2024 devant la Cour constitutionnelle.
Félix-Antoine Tshisekedi débute un second mandat où il est appelé à faire face aux nombreux défis afin de gagner encore la confiance du peuple congolais.
La Gazette du Continent
