Élections RDC : les militants du parti AADC réclament des explications pour le seul siège obtenu aux législatives nationales

Élections RDC : les militants du parti AADC réclament des explications pour le seul siège obtenu aux législatives nationales

Après publication des résultats provisoires des législatives nationales par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), certains candidats ne sont pas contents des sièges obtenus à la députation nationale au détriment des autres. C'est le cas du regroupement politique Alliance pour les actions de développement du Congo et alliés (AADC).

Les militants de ce regroupement politique ont attaqué le siège dudit regroupement le lundi 15 janvier 2024 à Kinshasa. Selon eux, la hiérarchie du parti politique leur doit des explications et se demandent comment, en ayant atteint le seuil avec 1.06 que ce regroupement politique n'obtient qu'un seul siège à la députation nationale sur l'ensemble du territoire national.

Ils indiquent qu'après la consultation de la liste des partis et regroupements politiques ayant atteint le seuil de représentativité, il y a eu ceux qui ont atteint le seuil avec 1.04 mais ont bénéficié plus de 3 sièges.

"Comment expliquer les autres regroupements ont obtenu plus des sièges que nous notamment Dypro avec un seuil de 1 % a 3 sièges, Nouvel Élan avec un seuil de 1 % a 3 sièges, A2R avec un seuil de 1 % a 2 sièges, APA/MLC avec seuil de 1 % a 2 sièges, Udps Kibasa-A avec un seuil de 1 % a 2 sièges, AVC-A avec 1,04 % a 5 sièges, A1 avec un seuil de 1, 06 a 4 sièges, AABG avec un seuil de 1, 06 a 8 sièges. Mais, AADC -A avec un seuil de 1,06 n'a qu'un siège ? les autorités du parti doivent nous expliquer", explique un militant contacté par notre rédaction.

Dans la foulée, en brûlant même des pneus, ils réclament toutes les dépenses faites par leurs candidats qui, selon eux, ont été élus massivement lors des scrutins du 20 décembre 2023.

Pour Jean Kayembe, l'un des cadres de ce regroupement, le parti est victime d'une haute trahison de la part de l'Union sacrée. D'où, l'autorité morale doit en urgence déposer un recours.

"Chers compatriotes. Le Secrétaire général Eloi Ilunga et l'interfédéral de Kinshasa sont en insécurité par les candidats qui réclament une solution immédiate. J'ai dû intervenir en urgence sans beaucoup de succès. Un parti qui a le seuil ne peut avoir qu'un seul député. Nous sommes victimes d'une haute trahison venant des trois autorités de l'Union sacrée. Demandons à notre autorité morale, Mme Adèle Kabena, d'apprêter un rapport de force. Sinon, c'est un cataclysme. Introduire en urgence un recours pour rétablir ce droit", a indiqué Jean Kayembe Kaytshim, l'un des cadres du parti.

Signalons que la Police nationale congolaise (PNC) a été appelée pour intervenir et calmer la vive tension qui a été observée au siège de ce parti. Notons que les candidats députés mécontents de la publication des résultats provisoires de la législatives de 2023 ont 8 jours pour déposer leurs recours devant la Cour constitutionnelle.

 

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