La course semble être dans son dernier virage pour la conquête de Kinshasa. Plusieurs candidats sont à l'assaut de cette mégapole, ville province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Nombreux prétendants, à l'instar de Vidiye Tshimanga, veulent diriger cette ville jadis acquise aux ressortissants du Grand Bandundu et du Bas-Kongo, au regard de liens historiques entre ces deux provinces sœurs.
Le Kinois dans sa diversité ethnique est aujourd'hui aux antipodes de la réalité politique et plus mature que jamais.
A Kinshasa, la politique va de pair avec le sport, voilà pourquoi, ayant une mauvaise expérience dans le monde du sport, Vidiye Tshimanga aurait échoué, là où certains dirigeants ont réussi. André Kimbuta pour n'est pas le citer fût l'un de grands mécènes et dirigeants ayant amené l'Association Sportive Vita Club à son apogée. Le sénateur Kimbuta a fait preuve à la limite d'être parmi les meilleurs gouverneurs que Kinshasa n'a jamais connus.
Le profil de Vidiye Tshimanga ne captive pas la majorité de Kinois surtout ceux du monde sportif qui se souviennent de son passage à la tête du Daring Club Motema Pembe, Imana, club mythique et patrimoine de la capitale et du pays tout entier.
Avec un bilan peu convaincant, Vidiye Tshimanga a régné aux yeux de nombreux supporters en un véritable tirant. D'où cette réponse du journaliste Bernetel Makambo, supporters du DCMP au candidat locataire de l'hôtel de ville de Kinshasa.
''Tu as des scènes de corruption sur la toile.
Tu gifles facilement les gens en public. C'est sur la toile. Tout ce que tu vas acheter pour la ville t'appartiendra. C'est le cas du bus de Daring. Tu as contribué à la chute de Daring Club Motema Pembe, pourtant un patrimoine de la ville.
Tu parais insolent. Tu n'es pas un vrai Kinois'', a-t-il écrit sur son compte X.
La course au gouvernorat de Kinshasa sera une bataille où les plus faibles risques d'y laisser des plumes.
Avec ses approches critiques des certains avertis, nombre de candidats risque d'abdiquer avant la compétition car Kinshasa mérite mieux que du théâtre doublé au favoritisme. Beaucoup reste à faire.
La Gazette du Continent
