RDC : la guerre de positionnement va-t-elle amener l'UNC et l'UDPS à la rupture ?

RDC : la guerre de positionnement va-t-elle amener l'UNC et l'UDPS à la rupture ?

Le divorce n'est plus loin d'être consommé entre le parti de Vital Kamerhe et l'UDPS de Félix-Antoine Tshisekedi.

L'humiliation dont le vice-premier ministre, ministre de l'Economie a été victime par les militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, à l'ouverture de la toute première plénière de la saison extraordinaire de la 4ème législature à l'Assemblée Nationale, a été mal digérée au sein de la direction de l'Union de la Nation Congolaise.

''On en a marre de l'hypocrisie de nos partenaires ! Que le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, ne se limite pas seulement à condamner la diabolisation et la barbarie de certains militants des partis politiques membres de l'Union sacrée à l'endroit du Mwalimu Vital Kamerhe, mais aussi d'imprégner à ses militants la notion du respect envers les partenaires, notamment un partenaire de taille, sincère et loyale comme le Pacificateur Vital Kamerhe. Quant à nous, cadres et militants de l'UNC, condamnons avec la dernière énergie ces actes récurrents de barbarie orchestrés et mûris dans les laboratoires des certains partis politiques, sous la bénédiction de leurs leaders en quête de positionnements contre notre guide suprême et autorité morale, Vital Kamerhe. Nous sommes et serons toujours prêts à défendre et à rétorquer vigoureusement contre les attaques de ceux qui tenteront de saper la dignité de notre Président national et leader'', peut-on lire sur le compte X du parti de Vital Kamerhe.

Ce dernier serait accusé de convoiter le poste de la primature ou celui de l'Assemblée nationale. Une pilule qui passe mal au sein de l'UDPS qui cherche à tout prix à contrôler toutes les deux institutions. Alors que le camp de Vital Kamerhe revendique l'accord de Nairobi qui devrait voir Kamerhe être nommé premier ministre au second mandat de Félix-Antoine Tshisekedi. Une ambition démesurée pensent les partisans de Félix-Antoine Tshisekedi qui devraient éviter les erreurs du passé lors de son deuxième et dernier mandat.

C’est ainsi qu’au sortir de la salle de congrès, hier, Vital Kamerhe a dû mettre les choses au point déclarant n’être “candidat à rien”, rappelant au passage que la désignation du premier ministre et du président de l’Assemblée nationale relevait du “pouvoir discrétionnaire” du chef de l’État.

 

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