L’Union européenne est favorable à une solution politique et non militaire.
L’Union européenne ne croit pas à une solution militaire et réaffirme son soutien aux processus de paix de Luanda et de Nairobi. Il n’est pas de victoire militaire qui vaille sans accompagnement politique et dialogue ; pour l’Union européenne, il n’y aura pas de solution militaire, mais plutôt de solution politique.
« Cette paix ne peut être obtenue qu’à travers un dialogue inclusif entre la RDC et le Rwanda », a déclaré un haut responsable européen.
L'UE est extrêmement préoccupée par l'escalade de la violence dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et par l'aggravation de la situation humanitaire, exposant des millions de personnes à des violations des droits de l'homme, notamment au déplacement, aux privations et à la violence sexiste. Le renforcement des capacités militaires ainsi que l’utilisation de missiles sol-air et de drones avancés constituent une escalade inquiétante qui met encore plus en danger la situation, en particulier autour de Sake et Goma.
Une grande majorité de Congolais sont opposés au dialogue inclusif, même la classe politique, toute tendance confondue, désapprouve la voie diplomatique. Cette majorité est plutôt homogène, pour les Congolais, l’Union européenne est complice du pillage des ressources du pays et de l’agression du Rwanda, ils sont 90% à penser que cette crise est causée principalement par les convoitises que suscitent les richesses naturelles de la RDC.
L’idée du président Félix Antoine Tshisekedi de rencontrer le président rwandais Paul Kagame a rencontré une vive opposition de la population.
Cette idée n’a pas rencontré d’enthousiasme, même un désaveu dans sa propre famille politique.
L’opinion congolaise est favorable à une intervention militaire de l’armée sur le sol rwandais.
La guerre et les incursions des rebelles et des pays voisins durent depuis trente ans, les Congolais subissent dans leur chair et leurs biens les ravages des pays voisins.
La population souffre à l’Est les femmes sont violées, les richesses sont volées, les Congolais ne croient plus au langage d’équilibriste des Occidentaux .
Les déclarations, les sanctions ne suffisent plus, les Congolais dans leur plus grande majorité sont pour l’affrontement militaire.
Jean-claude Mombong
