Le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a tenu dimanche 26 janvier tard la nuit, une réunion de crise pour évaluer la situation sécuritaire à Goma, au Nord-Kivu, sous menace rebelle depuis quelques jours.
À l’issue de la rencontre, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a mis en avant l’urgence de protéger les populations. « Vous savez qu’il y avait la détermination des autres. Vous savez aussi que nos forces sont très déterminées et donc au milieu de cela, il y a une population », a-t-il expliqué, insistant sur le devoir des autorités d’assurer cette protection.
Par rapport à l'avancée du M23 et à la dégradation de la situation humanitaire , pour l’heure , l’urgence est de protéger la population civile étant donné que nous sommes dans une situation de guerre.
« Ce matin, des camps de déplacés ont été touchés par des bombes et il était crucial d’étudier des mécanismes tant au niveau du Gouvernement qu’au niveau de l’armée pour voir comment assurer la protection et la sécurité des populations », a souligné Patrick Muyaya dans son compte rendu vers 23h, heure locale.
Pendant ce temps, la ville de Goma, la capitale du Nord-Kivu connaît ce lundi matin une situation sécuritaire très tendue. Les activités sont paralysées et la population vit dans l’inquiétude.
Après de violents affrontements ce week-end entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23 dans les périphéries de la cité, la situation reste extrêmement confuse dans la capitale du Nord-Kivu.
Des détonations d’armes lourdes et légères continuent de résonner dans la ville ainsi que dans le territoire voisin de Nyiragongo, plongeant la population dans l’inquiétude.
La Gazette du Continent.