À l’occasion de la journée de l’Europe célébrée le 9 mai de chaque année, l’ambassadeur de l’Union européenne à Kinshasa (RDC), Nicolas Berlanga Martinez, a présidé une cérémonie commémorative en ce même jour avec la presse congolaise.
Le diplomate européen a évoqué la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC. Pour lui, une solution militaire quant à cette guerre n’est pas envisagée mais il faudrait recourir plutôt à une solution politique qui devra amener le Rwanda et la RDC autour d’une table sous la médiation africaine.
« Je vais montrer notre détresse et je vais dire que nous, diplomates, qui habitons en RDC, nous n'avons pas de lunettes qui nous épargnent de la souffrance des gens. Je vais réitérer la position de l’Union européenne qui a été répétée à plusieurs reprises. Nous ne croyons pas en une solution militaire. Nous croyons en une solution par le dialogue politique qui doit emmener le Rwanda et la RDC autour d’une table sous l’égide africaine, notamment de l’Angola », a souligné Nicolas Berlanga Martinez, avant de condamner le soutien du Rwanda aux terroristes du M23 et lui a réitéré la demande de l’Union européenne de réitérer ses troupes du sol congolais.
La partie orientale de la République Démocratique du Congo reste une zone en proie à l'insécurité due à l'activisme des groupes armés depuis plusieurs décennies. Malgré les opérations militaires contre ces groupes armés et la proclamation de l'état de siège, la situation demeure particulièrement préoccupante surtout avec la résurgence des rebelles du M23 soutenus par Kigali dans la province du Nord-Kivu.
Des initiatives régionales lancées peinent à donner des résultats escomptés sur le terrain. En même temps, une bonne partie des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo est toujours entre les mains des rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.
La Gazette du Continent