Bureau définitif de l’Assemblée nationale : Partage des postes au profit des membres de famille

Bureau définitif de l’Assemblée nationale : Partage des postes au profit des membres de famille

Après la présentation du ticket de l’Union Sacrée de la Nation (USN) pour l’élection du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement composé de Vital Kamerhe, Jean-Jacques Tshilumbayi, Christophe Mboso, Jacques Ndjoli, Serge Bahati et Caroline Bemba qui représentent exactement l’hexagone Kamerhe, Sama, Bahati, Kabuya, Mboso et Bemba.

Au regard des réalités actuelles, une dynastie s'installe petit à petit en République Démocratique du Congo où l'on assiste à la confiscation des fonctions politiques par les familles des certaines personnalités, les mêmes personnes ou les mêmes têtes célèbres pour leur omniprésence au sein des institutions d'une République qui se dit indépendante depuis 1960.

Le présidium de l’Union Sacrée de la Nation est égal se servir et servir les membres de familles biologiques. Si pour le candidat président de l’Assemblée Nationale, il y avait eu élection primaire avec trois candidats imposés, pour d’autres postes du bureau, en véritables égoïstes, les membres du présidium les ont récupérés comme butins de guerre. À la questure, on place le fils d’un membre du présidium. La sœur d’un autre membre sera son adjointe. À la 2ème vice-présidence, on impose un membre du quatuor, on ne sait sur base de quel critère.

Certains Congolais estiment que la machine devrait être changée avec de nouvelles figures sans étiquettes des partis politiques qui ont déjà géré, car soulignent-ils, « ces membres du présidium de l’Union Sacrée ont tous failli dans la gestion des institutions du pays et qu’il faut donner la chance à d’autres partis pour espérer des choses positives. En dehors de leurs formations politiques, il y a également des têtes qui peuvent travailler pour l’intérêt du pays et qui n’ont pas des dossiers noirs comme certains ».

Selon certains analystes, ce système passe pour un frein au développement du pays tant des individus s’accaparent du pouvoir politique et font de la chose publique leur propriété privée ne rendant compte à personne sinon à leurs consciences mortes. Le détournement impuni des deniers publics est l’une des conséquences de la confiscation des fonctions politiques par les mêmes familles et les mêmes personnes.

Face à cette réalité de mauvais goût qui enfreint le développement du pays, le peuple doit ouvrir l’œil face à ce retour en arrière alors que le monde a relégué dans les oubliettes ce modèle de gouvernance des familles régnantes, car la Constitution de la République Démocratique du Congo donne la chance et le droit à tous les Congolais de jouir de tous les privilèges au même titre que les autres sans discrimination.

 

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