Après un séjour dans l'arrière-pays, Noël Tshiani fait le constat d'un échec de PDLT145

Après un séjour dans l'arrière-pays, Noël Tshiani fait le constat d'un échec de PDLT145

Comme dans ses habitudes, l'opposant Noël Tshiani n'est pas allé par le dos de la cuillère pour critiquer le programme de développement de 145 territoires, programme phare du gouvernement de la République Démocratique du Congo.

Selon lui, les autorités ont abandonné l'arrière pays au profit de l'étranger où ils se rendent à tout bout de champ.

''Où allons-nous ? Franchement, je n’ai jamais vu un pays où tous les officiels sont en concurrence pour voyager à l’étranger. Tous les chefs des institutions sont toujours en voyage, mais sur le terrain, rien de bon n’est palpable. Je viens de rentrer d’un court voyage dans la province de la Lomami où je constate qu’il n’y a aucune initiative de développement d’envergure depuis 2019. Actuellement, j’ai très mal au dos parce que la route Mbuji-Mayi - Ngandajika est tellement mauvaise que la voiture 4x4 a mis 4 heures et demi pour une distance de 90 kilomètres. Voyager par route est un cauchemar dans une province à vocation agricole pendant que le gouvernement se réjouit d’importer des sacs de farine ou de maïs de la Zambie alors qu’on pouvait cultiver pour produire le maïs localement. L'impression est que la population est abandonnée à son triste sort et ne sait plus à quel saint se vouer malgré les slogans et les discours des officiels qui semblent distraits par autre chose,'' a-t-il déploré.

Est-ce que la RDC sait ce qu’elle fait ou veut réellement ?

Ce constat de Noël Tshiani n'est pas le premier. C'est avec impuissance où l'on observe la suspension de plusieurs ouvrages et travaux dans l'arrière pays.

A l'Assemblée nationale, quelques députés ont cherché à savoir l'état d'avancement des travaux de 145 territoires qui, nombreux, sont inexistants dans certains coins de la République.

La RDC reste un pays non exploité dans le secteur agricole. Le gouvernement est appelé de s'y investir pour booster ce secteur avec la réhabilitation des centres agricoles de l'époque coloniale.

Plusieurs provinces risquent la malnutrition alors que les forêts et brousses sont encore inexploitées.

La construction des routes de desserte agricole serait idéale dans ce pays comme la République Démocratique du Congo.

La Gazette du Continent

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