Des coups de feu ont été entendus tôt dans la matinée de samedi 10 mai 2025 à Ngazi, une localité située dans le groupement de Baswagha-Madiwe, en territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Selon des sources locales, ces tirs proviendraient d’une position occupée par des miliciens maï-maï appartenant au groupe armé Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC). Ce développement soudain a semé un climat de peur au sein de la population, déjà éprouvée par un contexte sécuritaire fragile.
À ce stade, les raisons exactes de ces détonations restent inconnues. Aucun affrontement direct n’a été signalé, et aucune perte en vies humaines ni dégâts matériels n’ont été rapportés à l’heure actuelle. Les activités ont repris leur cours normal après la dissipation de la panique, selon les témoins sur place.
Le président de la société civile de Ngazi, inquiet de ces perturbations récurrentes, interpelle les autorités compétentes. Il appelle à une intervention rapide et appropriée afin d'éviter l’escalade de tensions et protéger les civils, régulièrement exposés à des incidents liés à la présence de groupes armés.
Cette situation met en lumière l’urgence pour les autorités sécuritaires de renforcer leur présence dans certaines zones rurales, souvent délaissées, où les groupes armés continuent d’opérer avec une inquiétante liberté de mouvement.
Alors que le calme semble être revenu le samedi en milieu de journée, la vigilance reste de mise pour les habitants de cette localité, pris une fois de plus entre l’indifférence institutionnelle et les soubresauts de l’insécurité chronique.
Magloire Mutulwa
