Marcelat Sakobi entre en compétitions le mardi 30 juillet 2024 dans la catégorie de moins de 57 Kg. Elle fera face à l’Ouzbek Sitora Turdibekova, considérée comme étant une des meilleures dans cette tranche.
La native de Kinshasa est attendue au vu de sa première participation à Tokyo au Japon lors de la dernière édition. Elle avait quitté le tournoi au premier tour et elle n’a plus envie de connaître ce scénario. Elle se dit prête pour affronter son adversaire bien que le moral n’est pas véritablement au beau fixe à cause des primes que toute la délégation congolaise n’a pas touchées depuis son arrivée dans la capitale française.
« Je suis capable de passer ce premier tour parce que c’est mon objectif et je n’aimerai pas quitter la compétition à cette étape comme ce fut le cas à Tokyo. J’ai acquis suffisamment d’expérience et je me battrais pour ce tour grâce notamment à mon équipe d’encadrement, pourquoi pas, avec un peu de chance, aller titiller une médaille. J’ai commencé à réfléchir sur la tactique face à mon adversaire. Nous avons presque le même style, mais je ferai de mon mieux pour prendre ce match. Auparavant, je savais que donner des directives mais maintenant, je me suis améliorée avec des uppercuts et des crochets, que je négligeais de fois. Le but est de faire une bonne prestation, plus qu’à Tokyo », a-t-elle dit.
Après avoir vu le tirage au sort, le staff technique congolais reconnaît clairement que les deux boxeuses congolaises ont atteint un bon niveau parce qu’elles ont été tirées avec les meilleures dans les différentes catégories.
« Marcelat Sakobi s’est qualifiée brillamment Dakar au Sénégal où il n’y avait que 6 places qualificatives sur la quarantaine de pays participants. De la manière dont nous les encadrons, elle passera le premier tour et ira loin. Sur le tirage au sort, elle va affronter une Ouzbek où la discipline est très développée. Elle est tombée sur cet adversaire parce qu’elle est bien connue. Ce sera maintenant à elle de montrer toutes ses qualités qu’elle fait partie des meilleures dans sa catégorie mais elle devra être concentrée à suivre mes consignes. Dans ma tribu, nous n’avons peur de personne et c’est ce que je leur ai inculqué. Mais je pense qu’elle va passer ce tour mêmement pour Brigitte Mbabi qui se développe avec une vitesse impressionnante. Nous sommes venus défendre notre pays et nous le ferons avec nos cœurs. Nous sommes venus arrachés une médaille parce que nous croyons en nous », a expliqué Toussaint Lofanga, le directeur technique de la fédération congolaise de la discipline.
Tout est fin prêt et ce sera à elle de tenter de faire la différence sur le ring. La barre a été placée très haut mais elle va compter sur son expérience et se souvenir qu’elle a acquis cette qualification sur le terrain. Ce sera une face pour elle de se motiver davantage pour ce grand défi, qui sera peut-être celui de sa carrière.
La Gazette du Continent
