Marie Olive Lembe, l'épouse de l'ancien président de la République Joseph Kabila, dénonce le pillage lors de la perquisition dans une de leurs propriétés.
L'épouse de l'ancien président congolais Joseph Kabila, Marie Olive Lembe, s'en est pris aux agents des services de renseignement, au lendemain d’une nouvelle perquisition menée dans une propriété familiale située sur la 18e Rue, dans la commune de Limete.
Elle a dénoncé dans une tribune, ce vendredi 18 avril le vol et le pillage de leurs biens .
" Je dénonce le vol et le pillage de nos biens par les services de l’ex-DEMIAP", a-t-elle déclaré .
Et de poursuivre : " Ils ont volé le groupe électrogène, des panneaux solaires, des batteries, des véhicules et autres biens. Quelle justice a décidé de saisir nos biens ? Qui a porté plainte ? C’est du vol".
Sans surprise, les soutiens politiques de Kabila dénoncent aussi " un acharnement ". A leurs yeux, c'est clair : «on» essaie «d'abattre» l'ancien président Joseph Kabila.
Ces perquisitions ont été menées par une équipe conjointe de l’ex-DEMIAP (Détection militaire des activités anti-patrie) et de l’Agence nationale de renseignements (ANR), dans le cadre d’un ordre de mission visant "la recherche de matériel et effets militaires de l’État qui auraient été volés ou dissimulés", selon les autorités.
Des entrepôts, conteneurs, locaux et véhicules présents dans la concession, en majorité occupés par des locataires, ont été fouillés.
Très en colère, l'ex-première dame a fustigé les agents de renseignement.
:" Le travail qu'ils sont venus faire chez nous, c'était nous piller ?".
Pour l'ex-première dame, c'est de l'acharnement , cette perquisition est la troisième en moins d’une semaine dans nos propriétés .
Plusieurs biens dont plus d’une dizaine de véhicules saisis par la justice militaire après quatre jours de perquisition. Le procès-verbal de la justice militaire dit avoir saisi 19 véhicules civils de différentes marques, plus de 200 groupes électrogènes, des batteries, des convertisseurs et des panneaux solaires.
Tous ces objets sont consignés sur place et gardés .
Les relations entre le président Félix Antoine Tshisekedi et l'ancien président se sont détériorées, dans un climat politique tendu marqué par des accusations mutuelles entre l’actuel président Félix Tshisekedi et son prédécesseur.
La Gazette du Continent.