Le Département d’Etat Américain célèbre le sixième anniversaire du génocide des Rohingyas le 25 août 2023. C’est ce qu’annonce le Département d’État des États-Unis qui se tient aux côtés des victimes et des survivants et réaffirment leur engagement à obtenir justice et à demander des comptes pour les atrocités commises par l’armée birmane.
« Nous sommes profondément reconnaissants envers le gouvernement et le peuple bangladais qui a donné refuge et abri à près d’un million de Rohingyas, ainsi qu’envers les autres pays de la région ayant accueilli des réfugiés Rohingyas ».
Les États-Unis ont octroyé plus de 2,1 milliards de dollars depuis 2017 pour venir en aide à celles et à ceux touchés par la crise en Birmanie, au Bangladesh et ailleurs dans la région, et restent le plus grand donateur unique offrant une assistance humanitaire vitale à celles et à ceux dont la vie a été dévastée par la violence. L’intensification de la violence à travers le pays a exacerbé la situation humanitaire, et ce particulièrement pour les membres de minorités ethniques et religieuses, dont les Rohingyas.
Depuis décembre 2017, les États-Unis ont imposé des sanctions et des restrictions en matière de visas à l’encontre des principales personnes physiques et morales responsables de la violence persistante. Les États-Unis restent engagés à obtenir justice et à demander des comptes, pour l’ensemble du peuple birman, et resteront solidaires de ce peuple dans ses aspirations à un avenir démocratique, inclusif et pacifique.
Les Rohingyas ou Rohingyas sont un groupe ethnique indo-aryen apatride de langue indo-européenne, majoritairement musulman, mais comprenant une minorité de chrétiens et d'hindous. Les Rohingyas vivent principalement dans le nord de l'État d'Arakan, dans l'ouest de la Birmanie. Les Rohingyas habitant dans l'actuel État d'Arakan, rattaché à la Birmanie en 1784, sont aujourd'hui considérés par l'ONU comme « une des minorités les plus persécutées du monde »5,6.
Les Rohingyas furent victimes d'attaques venues soit de la Birmanie voisine, soit des Portugais, avec notamment l'attaque de 30.000 soldats birmans en 1785, qui emmenèrent alors 20.000 personnes comme esclaves. Par la suite, la monarchie birmane encouragea ces raids pour briser tout esprit de résistance chez cette population étrangère, capturant et brûlant vifs des centaines de personnes rassemblées dans des enclos de bambous.
Les Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, traversent une crise sans précédent. Exposés à d'importantes violences dans le pays et menacés de mort, ils sont contraints de fuir dans des conditions effroyables.
La Gazette du Continent
